Qui êtes-vous ?
Je suis Clara Devèze, étudiante du Master Grande Ecole actuellement je suis en césure (entre mon M1 et mon M2).
Avant d'intégrer Excelia j'ai fait une classe préparatoire option économique à Tarbes dans les Pyrénées.
Pourquoi Excelia ?
J’ai passé les oraux dans beaucoup d’écoles. Au début je voulais aller dans "la mieux classée" (réflexe de prépa).
Ensuite, je me suis intéressée aux écoles, à leurs valeurs, ce qu’elles proposaient etc., Et c’est là que je me suis dit, "l’école qui colle le plus à ce que je suis et ce que je veux devenir c’est Excelia !".
L’école, tout comme la ville, sont pionnières dans la RSE et le Développement Durable. C’était parfait pour moi, puisque j'avais pour projet de travailler dans les énergies renouvelables ou dans des ONG.
Le fait que l’école soit à taille humaine a aussi beaucoup joué sur ma décision. Lors des oraux, je n'avais pas l'impression d'être dans une "Business School Usine", j'ai vu que les étudiants se connaissaient entre eux et connaissaient les personnes de l'administration.
Et puis, il faut bien avouer, La Rochelle c’est quand même un cadre de vie fantastique !
Parlez-nous de votre parcours dans l’école
En Master 1, j'ai fait le Parcours Management Associatif, j’étais vice-présidente de LRA, la job service de l’école qui propose des missions temporaires rémunérées aux étudiants de l’école.
C’était beaucoup de travail ! J’étais en charge du pôle RH et du pôle qualité. J’ai géré des bulletins de paie, appelé l’URSSAF… Toutes ces choses je ne les aurais jamais faites si je n’avais pas été dans ce parcours, c’était mieux qu’un stage !
Au Semestre 2 de mon Master 1, j’ai choisi les spécialisations e-commerce et développement durable pour m’aider à développer mon projet d’entreprise.
Un petit mot sur le concours « graine d’entrepreneur » ?
C’est un partenariat entre Excelia et la CCI de La Rochelle, il faut déposer un dossier en début d’année scolaire, on est ensuite sélectionné.
J’ai été accompagnée par Laurent Lefevbre et Thierry Praud, chaque mercredi sur un créneau de 2h je travaillais sur le pitch et sur l’idée (mise au point du business model).
Ce coaching permet d'avoir les pieds sur terre, de trouver son segment clientèle, sa chaine de valeur…
On se rend compte qu’il y a plein de questions à se poser avant de se lancer.
Pour résumer, je dirais que ces sessions étaient faites pour passer nos idées du stade de concepts au stade de projets. Le plus enrichissant étant les retours qui nous sont faits à la fin de la présentation finale.
Graine d’entrepreneur est une véritable opportunité pour se créer un réseau : c'est comme cela que j'ai rencontré les 2 personnes avec qui je travaille en ce moment.
Et maintenant ?
Cette année je suis en césure, j’en profite pour faire le Diplôme étudiant entrepreneur (D2E) à La Rochelle Université et développer Cosmi.
Je suis aussi membre du conseil d’administration d’Alumni : nous travaillons sur la stratégie globale et sur de nouveaux projets pour faire évoluer l’association.
Par exemple, nous avons monté un club entrepreneuriat suite à mes retours avec « Graine d’entrepreneur ». Le but c’est d’accompagner beaucoup plus les étudiants lauréats dans « l’après » concours.
Cela me tenait à cœur de faire évoluer les choses pour les étudiants suivants.
Si tout se passe bien cela pourrait déboucher sur un incubateur !
Cosmi c’est quoi ?
Cosmi c'est de la cosmétique naturelle à réaliser soi même. Je suis allergique aux parabens et au parfum ; je me suis lancée dans cette aventure pour proposer des cosmétiques sans danger pour la santé ni pour l'environnement !
Le support, quand il sortira, sera sûrement une application ou un site internet.
C’est quoi le meilleur moment de votre journée d’entrepreneuse ?
"La nuit ! Parce que je dors ! Ce n’est pas si faux en plus..."
Plus sérieusement je dirais que le meilleur moment c’est quand je rencontre de nouvelles personnes, pour discuter de mon projet, repérer des axes d’améliorations…
Des conseils à donner aux futurs entrepreneurs de l’école ?
"Il ne faut pas avoir peur de se lancer et ne pas avoir peur des critiques. Il y aura toujours des personnes pour critiquer, il faut juste apprendre à repérer les critiques constructives".
Discutez avec des diplômés !
Quand je suis arrivée à l’école je ne comprenais pas trop l’intérêt de discuter avec des diplômés de l'école (Alumni). Puis, je me suis rendue compte qu’ils avaient beaucoup de choses à nous apprendre et à partager.
Humainement, discuter avec un Alumni, même si sa branche métier ne nous intéresse pas c’est très important. On voit toujours le côté réseau professionnel, « je vais aller parler à quelqu’un qui fait quelque chose qui m’intéresse » alors qu’en parlant avec une personne on découvre aussi que c’est normal de se tromper de voie, de recommencer, d’essayer… notre chemin n’est pas tout tracé.
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