Nos jeunes ont des ailes qui poussent à l’évocation du mot « Tourisme », guidés par la passion du voyage et par une curiosité du monde qui nous entoure.
Certes, le secteur a durement été touché par la crise sanitaire mais il a révélé son importance économique et sa résilience par sa capacité à se remettre en question et à innover. La vocation touristique conduit à un vaste secteur qui recouvre 1000 métiers dans le tourisme et 1000 carrières dont vous n’avez pas idée ! Démonstration de l’employabilité, de la polyvalence et des opportunités d’un marché qui continue de tenir ses promesses.
Le touriste revient, et il en veut !
La crise sanitaire mondiale provoquée par l’irruption du COVID-19 a entre autres abouti provisoirement au tarissement total d’une ressource que l’on croyait inépuisable compte tenu de sa croissance régulière, le Touriste. La disparition totale des touristes pendant la crise pousse à repenser la notion de tourisme. Thomas Deschamps, directeur de l’Observatoire du tourisme durable et accessible à l’Office du tourisme et des congrès de Paris.
La 6ème édition du cahier-tendances conçu par le Welcome City Lab, plateforme d’innovation dédiée au tourisme, en partenariat avec Atout France, identifie les grandes tendances innovantes qui façonneront le secteur touristique de demain, et les multiples enjeux inhérents. Un document passionnant à lire qui explore les mutations en cours et à venir : le renforcement d’un tourisme local et responsable, la tendance du sans contact pour la sécurité, le télétravail comme nouvelle modalité, de nouveaux modèles économiques pour les événements culturels et l’enjeu de l’accès permanent à l’information via des offres dédiées et qualifiées pour la meilleure expérience possible.
On parle même de « revenge traveler », disposé à dépenser plus en post-pandémie pour rattraper le temps perdu.
Le tourisme est vivace. Il a évolué et continuera avec de beaux jours devant lui, si tant est qu’il est considéré comme un capital économique, social et naturel :
L’équation entre ces trois capitaux doit se rééquilibrer et devenir une façon durable et sincère (sans greenwashing) d’envisager le développement. Thomas Deschamps.
Les nouvelles exigences liées aux métiers du tourisme
Rattraper le temps perdu ne signifie pas mettre les bouchées doubles mais plutôt ajouter de la valeur. Le Covid-19, à l’heure de l’urgence climatique et sanitaire, a remis en tête de liste l’impératif d’un tourisme plus durable.
Selon une étude IFOP pour les rencontres du tourisme durable, 61 % des Français déclarent que la préservation de la nature et de l’environnement constituent des préoccupations plus fortes qu’avant le début de la crise sanitaire. Aussi, 88 % des Français sont favorables à l’instauration de quotas ou de restriction de visite à certains sites emblématiques, ce qui est inédit à un tel niveau (source Welcome City Lab). Conscience écologique, tourisme cyclable, limite de l’empreinte carbone avec des mobilités douces… Le tourisme de loisirs se réinvente, de même que le tourisme professionnel, repensé pour être plus éco-responsable.
Chez Excelia, la RSE et le développement durable sont intégrés depuis longtemps puisque l’école de tourisme créait dès 1998 son Master DD, souligne Marie-Virginie Connac, directrice du programme Bachelor Management du Tourisme et de l’Hôtellerie.
À noter qu’Excelia est aussi la première et pour le moment la seule école de tourisme française accréditée UNWTO.TedQual, qui atteste de la qualité des programmes d’Excelia Tourism School et des efforts de l’École pour remplir les conditions fixées par le Code mondial d’éthique du tourisme et s’aligner sur les Objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030. Développement durable et RSE sont des concepts transversaux qui ne sortent donc pas du chapeau, et qui rencontrent l’enthousiasme des étudiants.
Je n’avais pas en tête à quel point ça pouvait être intégré au tourisme sous toutes ses formes ! Anaël Willay, étudiante en Bachelor Management du Tourisme et de l’Hôtellerie 1ère année. | On a besoin d’être sensibilisé à tout âge. Cloé Poitier, étudiante en Bachelor Management du Tourisme et de l’Hôtellerie 1ère année. |
Dans l’idée d’un tourisme plus vertueux, le champ de l’inclusivité est lui aussi très vaste, en termes par exemple d’accessibilité aux personnes en situation de handicap ou de produits spécifiques pour publics LGBTQ, tant pour les touristes que dans les entreprises.
Un Bachelor tourisme en adéquation avec les besoins du secteur
L’Assemblée générale de l’Organisation Mondiale du Tourisme, qui a réuni les représentants du tourisme de 135 pays, a été l’occasion de poser les bases d’un nouveau tourisme permettant de restaurer la confiance des consommateurs lors de leurs voyages, de proposer des mobilités plus douces, d’instaurer la sécurité dans les destinations et de repenser un tourisme plus vertueux. Même ligne à travers le Comité de perfectionnement (organisé chaque année par le programme Tourisme), il s'agit d'une instance qui réunit les professionnels des grands domaines du tourisme pour prendre le pouls sur les besoins en termes de compétences dans les entreprises.
Cela permet de mailler nos réseaux français et internationaux et d’adapter la maquette de nos programmes aux attentes.
Résultat : 66 % d’insertion professionnelle pour les étudiants de Bachelor deux mois après leur diplomation et 96 % à 6 mois.
À quels postes ?
On observe une grande transversalité des métiers qui permet aux diplômés de passer d’un secteur à un autre, d’une fonction à une autre et dont le terrain de jeu est le monde entier.
Une grande variété de métiers du tourisme
Consultez notre rubrique métiers
Pour la moitié d’entre eux le secteur de l’hébergement reste attractif. Au-delà de l’hôtellerie traditionnelle, ils travaillent dans d’autres formes d’hébergement qui s’adaptent aujourd’hui aux nouveaux usages. Une chambre d’hôtel devient aussi un espace de travail et les salons des espaces de coworking…
Il existe différentes fonctions depuis la réception jusqu’à la direction : réservation, chef de réception, yield management, responsable hébergement, responsable séminaires, voire responsable des RH ou directeur financier, et après quelques années, gestionnaire d’exploitation ou directeur d’établissement.
Le Bachelor forme à des métiers du tourisme très opérationnels et à des fonctions de middle manager dans un faisceau qui va de la réception à la direction.
Vient ensuite tout un panel d’activités dans les métiers du transport (aérien, croisières, autocars), du patrimoine et de la culture, de l’événementiel, des loisirs, sportifs ou non, du voyage (tour-operator, agence réceptive, concepteur de produits, data analyst, revenu manager etc.). Sans oublier le tourisme institutionnel dans les organismes de gestion des destinations (OGD), offices de tourisme, comités régionaux et départementaux, agences de développement du tourisme… Là encore, ce sont les fonctions de promotion, de marketing de la destination, de relations presse et de partenariats avec les prestataires locaux qui sont à l’œuvre et se déclinent en France ou à l’international.
Du côté des métiers du tourisme, le digital va permettre de transformer des métiers ou fonctions à faible valeur ajoutée avec un accent mis sur l’expérience client, en redonnant du sens à l’accueil et en apportant plus de bien-être aux équipes, explique la directrice du Bachelor tourisme.
Une expérience optimisée pour le client, donc, qui a accès à des données fiables en temps réel pour aménager son parcours, sa visite… Ce qui permet plus de fluidité dans la gestion des flux et de la saisonnalité en proposant des tarifs attractifs.
L’innovation (produit, parcours client, expérience) doit être encouragée auprès de nos étudiants, qui doivent repenser le tourisme de demain, plus durable, plus accessible et qui renoue aussi avec l’essentiel, la nature et l’Homme.
Selon une étude menée par le cabinet McKinsey (octobre 2020), 55 % des interactions avec les clients sont désormais digitales. Vous comprenez comment l’intelligence artificielle et la data sont cruciales, et vont de pair avec le distanciel et le télétravail… De nouveaux métiers du tourisme apparaissent, et surtout, de nouveaux profils professionnels, hautement qualifiés, capables d’animer les plateformes digitales des marques, pas forcément issus des filiales traditionnelles de l’hôtellerie et de la restauration, mais qui placent la communication et la relation client au cœur de leurs compétences.
Le manager de demain devra être complet et composer avec ce que nous appelons les 3 D : le Durable, le Digital et le Design d’expérience, résume la directrice du Bachelor Management du Tourisme et de l’Hôtellerie.
Un mot, un concept : connaissez-vous le Teletravel® ? (source Welcome City Lab cahier de tendances).
Le Teletravel® c’est un voyage (d’où l’utilisation du mot “travel”), des rencontres, des apprentissages, une immersion totale. Le télétravail intervient comme une opportunité pour s’offrir cette expérience grâce à une plus grande flexibilité.
Le Teletravel® se différencie du Bleisure (business + leisure) : il s’agit d’un déplacement motivé par un objectif professionnel où le salarié en profite pour s’accorder du temps de loisirs sur la destination. Ce n’est pas non plus du Workation (work + vacation) car il ne s’agit pas de vacances pour le teletraveler mais nous parlons de voyage et d’expérience immersive véritable.
Comment transformer le concept Teletravel® en produit touristique à destination d’une clientèle de voyageurs toujours plus exigeante ? En vue des tendances actuelles de réservation, le produit sur-mesure et les plateformes en ligne semblent convenir à une grande majorité de clients.
Un diplôme et des soft skills en bagage !
Le Bachelor Management du Tourisme et de l’Hôtellerie est une formation en 3 ans, accessible sur admission après le Bac ou après un Bac +1 ou un Bac +2, qui offre de surcroît la possibilité de valider un double diplôme de Licence avec l’ESTHUA ou l’ULCO. Elle forme non seulement des managers polyvalents et opérationnels mais constitue aussi un excellent tremplin pour une poursuite d’études vers des formations comme le Master Grande École ou les Programmes Masters of Science (MSc).
Que le parcours choisi soit en français ou en anglais, les étudiants doivent maîtriser trois langues étrangères. Ils sont formés par des enseignants-chercheurs qui utilisent leurs travaux en cours et des études de cas. Le cursus se déroule au sein de véritables laboratoires d’expériences touristiques que sont La Rochelle ou à Tours, dont les territoires respectifs sont extrêmement attractifs et s’inscrivent totalement dans le nouveau tourisme accessible et durable. Rappelons que la France est la 1ère destination touristique avec 90 millions de touristes étrangers en 2019. La présence chez Excelia de 25 % d’étudiants internationaux et d’enseignants-chercheurs venus d’autres universités permet dans un premier temps de voyager de chez soi ! Mais il va sans dire que stages et expatriations sont au programme avec la moitié des stages à effectuer à l’international, une possibilité en 2ème ou 3ème année d’expatriation académique de 6 mois dans plus de 35 pays et 75 universités partenaires et bien entendu des missions Climacité© et Humacité©.
Les soft skills, l’agilité, la curiosité, l’autonomie, l’empathie, le sens du service, l’engagement, c’est 50 % du profil recherché.
Ce qu’elles en disent :
Anaël Willay et Cloé Poitier sont toutes deux étudiantes en 1ère année de Bachelor Management du Tourisme et de l’Hospitalité, et déléguées de classe ! Telles des ambassadrices, elles nous parlent de la formation qu’elles ont choisie.
Quel est ton parcours ?
Anaël : Je me suis un peu cherchée après mon bac scientifique en 2017. J’ai fait une tentative en fac, en Langues étrangères appliquées, mais ça ne m’a pas plu. Après un contrat de professionnalisation en animation touristique dans un club en saison, j’ai souhaité « repartir en études ». C’est au CIO que l’on m’a parlé d’Excelia.
Cloé : J’ai eu mon bac l’année dernière, spécialités littérature en anglais et culture étrangère et SES, avec une mention bien. Excelia constituait mon premier choix dans Parcours sup. Ma conseillère d’orientation m’a très bien expliqué, ainsi que les étudiants lors de la journée portes ouvertes. J’ai passé le concours.
Le tourisme pour toi ?
Anaël : J’ai une passion pour le voyage, et depuis ma rentrée chez Excelia en septembre 2021, je suis sûre que le tourisme est ma voie. Le partage et l’échange m’ont donné envie de donner envie de voyager.
Cloé : Le voyage m’a toujours intéressée depuis que je suis enfant. Le tourisme concerne aussi bien l’événementiel que l’hôtellerie, et permet de combiner les deux, ce qui peut me correspondre car je suis quelqu’un d’organisé, de perfectionniste, peut-être un peu maniaque… Cet été, j’aimerais faire mon stage de 3 mois dans un hôtel qui fait de l’événementiel en Grèce.
Et le développement durable ?
Anaël : Je n’avais pas en tête à quel point ça pouvait être intégré au tourisme sous toutes ses formes ! Avant je m’arrêtais à deux visions du tourisme : « tour-operator » ou « roots ». Mon horizon est élargi par les points de vue de mes camarades, de mes profs et d’étudiants d’autres filières.
Cloé : C’est une surprise que les cours soient autant centrés sur le développement durable, l’écologie, le slow-tourisme, et un très bon point. Les étudiants doivent être sensibilisés, d’ailleurs à tout âge !
Que penses-tu d’Excelia Tourism School ?
Anaël : J’ai fait un emprunt pour financer mes études alors je mise énormément sur l’école de tourisme, en travaillant « comme une malade » bien sûr. Entre l’écoute et la réactivité de l’équipe pédagogique et la richesse des apprentissages et des rencontres avec des étudiants du monde entier, des alumnis et des profs, je voyage déjà et je sais que j’en sortirai gagnante. Il suffit de tendre la main !
Cloé : Je ne pensais pas que ce serait aussi encadré. Mais ça me va bien car j’en avais besoin. Les professeurs sont très à l’écoute, ils s’intéressent sincèrement à nous et nous aident beaucoup. Après mes 3 ans en Bachelor french track (parcours en français), j’aimerais poursuivre en Master Events tout en anglais. Je suis motivée car je sais que je suis en train de créer un réseau et de futures possibilités.
Ce qui t’a séduite ?
Anaël : Les aspects international et professionnalisant de la formation. Hors de question pour moi de rester assise à écouter un cours toute la journée. J’apprécie beaucoup que ce soient des professionnels qui interviennent.
Cloé : Les étudiants m’ont fait rêver ! La perspective de stages internationaux, de découvertes, de langues, de cultures…
Ton stage actuel ?
Anaël : C’est au service Information & vente en développement culturel du Château de Versailles que j’effectue ce premier stage de 4 semaines au mois de décembre. Le relationnel avec la clientèle y est le mot d’ordre. J’ai rencontré un salarié du château dont le métier est « chargé de développement commercial et prospection » pour ce site touristique. Nos professeurs sont très à l’écoute et ouverts. Comme nous sommes un peu perdus dans le grand monde de l’Hôtellerie et du Tourisme, ils nous donnent des conseils sur les structures vers lesquelles se diriger. Pour mon stage de 3 mois cet été, mon mentor m’a guidée. J’ai déjà pu côtoyer des personnes qui m’ont fait découvrir des métiers du tourisme que j’ignorais ou ne m’imaginais pas exercer, par exemple dans des agences réceptives avec des excursions. Je ne connaissais pas tout le fonctionnement et l’organisation d’un chef de produit touristique, la construction du produit, la négociation qui s’en suit…
Cloé : Je travaille jusqu’au 2 janvier à la Maison des Ambassadeurs à La Rochelle, un hôtel 5 étoiles depuis la saison dernière. Mon stage est polyvalent entre réception, accueil client, réservations par mail et téléphone, mais aussi un peu de bar pour les boissons chaudes et les « soft », du room-service, du ménage et aussi bagagiste. L’hôtel est en transition, le logiciel de réservation et la procédure d’accueil des clients vont être changés, on est formé pour. C’est intéressant un hôtel 5 étoiles qui s’améliore encore et encore. Cette expérience me plaît, et j’aurai beaucoup à écrire dans mon rapport d’étonnement de ce premier stage.
Tous les détails sur le Bachelor Management du Tourisme et de l'Hôtellerie ici