Réponses au QUIZZ
Partie 1
« Depuis l'Âge classique l'homme a voulu se définir contre l'animal, il a recherché sa différence spécifique dans la non-animalité. S'arrogeant les facultés nobles - la conscience, la pensée, le goût esthétique, le sentiment moral - il en a privé l'animal. Il pouvait ainsi disposer à sa guise de cet être dépourvu de dignité. » [1]
1. Quelle affirmation caractérise le mieux la position de Descartes :
a. La nature, dont les bêtes, est privée de droit au profit du sujet humain.
b. La matière est animée.
c. Le monde est doué de vie et en ce sens, comparable à une énorme entité animale.
Réponse a : L’animal est un automate, une machine bien huilée (car faite par les mains de Dieu) dénuée de pensée, de sensibilité, de langage. La biologie de l’animal se réduit à une physique [2]. Un fossé sépare l’homme de l’animal.
2. Quelle affirmation correspond à une vision « Humaniste anthropocentriste » ?
a. L’animal, à défaut d’avoir des droits, crée des devoirs pour l’humanité.
b. La cruauté envers les animaux est intolérable quelle qu’en soit la finalité.
c. L’homme est au même niveau que toutes les créations de la nature.
Réponse a : l’animal n’est pas une machine, il pense et il souffre. Comme tel, il crée des devoirs pour l’Humanité (des devoirs indirects selon Kant) ; le plus grave dans les cruautés inutiles qu’on leur inflige, c’est que l’homme s’y dégrade lui-même et y perd de son humanité. Mais l’Homme est malgré tout au centre de cette vision verticale (donc hiérarchique) de l’organisation du monde :
- Michelet : « Nos frères inférieurs »
- Clémenceau : « Nos frères d’en bas »
Et « L’homme n’est ni ange, ni bête » dit Blaise Pascal dans ses Pensées.
3. « Il n’y a pas de différence essentielle, de nature, entre nos amies les bêtes sauvages et domestiques et nous, mais simplement, des différences de degré. ». Qui est l’auteur de cette phrase ?
a. Jeremy Bentham
b. Charles Darwin
c. Peter Singer
d. Martin Heidegger
Réponse b : Charles Darwin, l’un des deux principaux inventeurs de la théorie de l’évolution est un naturaliste et paléontologue anglais du XIXème siècle. Son ouvrage L'Origine des espèces publié en 1859 est considéré comme le texte fondateur de la théorie de l'évolution et de la sélection naturelle. Darwin avance un ensemble de preuves montrant que les espèces n'ont pas été créées indépendamment et ne sont pas immuables.
4. Pour Jeremy Bentham « Quoi d’autre devrait tracer la ligne de démarcation » entre l’homme et le reste du règne animal ?
a. La raison
b. Le langage
c. La souffrance
Réponse c : « Quoi d’autre devrait tracer la ligne de démarcation ?... La question n’est pas : peuvent ‘ils raisonner ? Ni peuvent ‘ils parler ? Mais bien peuvent ‘ils souffrir ? ». Jeremy Bentham dépasse l’humanisme anthropocentriste et étend le droit à tous les êtres capables de souffrir. Tout être pourvu de sensibilité doit moralement être considéré comme égal aux autres.
5. Parmi les premières lois protectrices des animaux, la loi Grammont votée en 1850 :
a. Interdit les mauvais traitements infligés en public aux animaux domestiques
b. Interdit les mauvais traitements infligés en public à toute espèce animale
c. Interdit les mauvais traitements infligés en public ou en privé aux animaux domestiques.
Réponse a : Le Général Delmas de Grammont, député, est ulcéré par les mauvais traitements faits au chevaux de guerre ; il souhaite une loi qui protège tout animal, dans la sphère publique comme dans la sphère privée. C’est malheureusement une version ‘édulcorée’ qui sera votée, l’objet étant de ne pas heurter la sensibilité des gens plus que de protéger l’animal. Là-encore, et en creux, une hiérarchie est établie entre animal domestique et animal sauvage : « Seront punis d’une amende de cinq à quinze francs, et pourront l’être d’un à cinq jours de prison, ceux qui auront exercé publiquement et abusivement des mauvais traitements envers les animaux domestiques. »
Pour information, en Angleterre, une loi similaire à la loi Grammont a été adoptée en 1822 et la Société Protectrice des Animaux créée en 1824.
6. En 1975, dans la publication de son livre « La libération animale », Peter Singer pose les fondements :
a. De la deep ecology,
b. De l’antispécisme
c. Du spécisme
d. Du naturalisme
Réponse b : Philosophe australien auteur de La Libération animale, le livre qui a théorisé l'antispécisme, Peter Singer est le pape des mouvements modernes des droits des animaux. L'antispécisme est un courant de pensée philosophique et moral qui considère que l'espèce à laquelle appartient un animal n'est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et de la considération morale qu'on doit lui accorder. C’est la sensibilité qui est le critère de l’appartenance à la communauté morale. A l’opposé des spécistes, qui établissent une hiérarchie entre les espèces, les antispécistes accordent une considération égale à tous les êtres sensibles, sentients[3]. On associe souvent antispécisme et véganisme. Le véganisme est une façon de vivre et un mode de consommation qui cherchent à exclure l’exploitation, la souffrance et la cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, se vêtir, expérimenter des médicaments, …
La deep ecology vise à transformer le rapport de l’homme à la nature, à lui donner accès à une relation profonde avec elle, au-delà d’une simple réparation et de la limitation des dégâts écologiques[4].
Le philosophe norvégien Arne Næss invente l’expression dans un article publié en 1973 : « Le mouvement écologique superficiel et le mouvement profond ».
7. Comment appelle t’on l’étude scientifique du comportement des espèces animales ?
a. Ethnologie
b. Éthologie
c. Zoologie
d. Comportementalisme animalier
Réponse b : l’éthologie est l’étude scientifique du comportement des espèces animales – y compris l’humain- dans leur milieu naturel ou dans un environnement expérimental. Elle s’intéresse particulièrement aux corrélations entre les observations du comportement des animaux et les conduites humaines. La démarche de l’éthologie est exposée par Konrad LORENZ[5] dans son ouvrage « Fondements de l’éthologie »[6].
L’ethnologie ne concerne que les êtres humains, et la zoologie que les animaux.
8. Le grand éthologue-primatologue Frans de Waal milite pour la reconnaissance de la cognition animale. Selon son analyse, ce qui caractérise l’homme par rapport à l’animal est :
a. L’intelligence
b. La capacité à communiquer
c. La compassion
d. Le langage
Réponse d : dans son ouvrage Sommes-nous trop bêtes pour comprendre l'intelligence des animaux ? publié en 2016 aux éditions Les Liens qui libèrent, voici ce qu’il écrit :
« Je ne suis pas du genre à faire souvent ce type de déclaration, mais je considère que nous sommes la seule espèce linguistique. En dehors de notre espèce, pour être honnête, il n’y a aucune preuve de communication symbolique aussi riche et multifonctionnelle que la nôtre. (…) D’autres espèces sont très capables de communiquer leurs processus intérieurs, leurs émotions et leurs intentions, ou de coordonner des actions et des plans au moyen de signaux non verbaux, mais leur communication n’est ni symbolique ni infiniment flexible comme le langage. (…) Le grand avantage du langage est d’abord et avant tout de transmettre des informations qui transcendent l’ici et maintenant ».
9. Quelle est cette « Stimulation intérieure qui détermine l'être vivant à une action spontanée, involontaire ou même forcée, pour un but de conservation ou de reproduction[7] » ?
a. L’instinct
b. L’intuition
c. Le désir
Réponse a : (latin instinctus, impulsion, instinguere, pousser) Part héréditaire et innée des tendances comportementales de l'homme et des animaux (définition du Larousse).
- L'instinct, c'est l'âme à quatre pattes ; la pensée c'est l'esprit debout. Victor Hugo, Tas de pierres, Éditions Milieu du monde
- L'homme n'est ni bon ni méchant, il naît avec des instincts et des aptitudes. Honoré de Balzac, La Comédie humaine, Avant-propos
- L'instinct… qui est la raison des bêtes, raison aussi inférieure à la nôtre qu'un tournebroche l'est à l'horloge de Strasbourg, Voltaire
10. Quel genre pictural est considéré comme une satire des comportements humain ?
a. Minauderie
b. Singerie
c. Anerie
d. Allégorie
Réponse b : Depuis l’Egypte Antique, les singes sont souvent utilisés pour montrer les travers des hommes. Ils représentent le « symbole de l’humanité déclassée. »[8]. En France, ce genre satirique a été très populaire aux XVIIIème et XIXème siècles et les termes « singerie », « singer » sont restés dans le langage quotidien.
Emmanuel Noterman, Les experts d'art, n. d., San Miguel Art Collections.
11. Dans la bande dessinée d'Art Spiegelman « Maus », les nazis sont représentés en chats et les juifs en souris. S’agit-il ? :
a. D’Anthropomorphisme
b. De Zoomorphisme
c. De Zoophilie
Réponse b : le fait de représenter ou de se représenter quelque chose ou quelqu’un sous une forme animale, ou de lui attribuer des caractéristiques animales. Lorsqu’on projette sur l’animal des traits ou des sentiments humains, il s’agit d’anthropomorphisme.
Dans son acception moderne, la zoophilie est plus qu’une affection envers un ou des animaux mais une attirance sexuelle. Les actes zoophiles sont très présents dans la mythologie grecque (ex : Pasiphaé et le taureau blanc).
[1] Florence BURGAT, Animal, mon prochain, Odile Jacob 1997
[2] Véronique Bonnet, mondes de l’animal, page 38, « Les textes du sujet », Espace prépas/Studyrama
[3] Sentience, sentio, sentis “percevoir par les sens”. Un être sentient peut ressentir diverses sensations et émotions telles que : la douleur, le plaisir, la peur, la surprise, la joie.
[4] Eric Charmetant, Écologie profonde : une nouvelle spiritualité ?, Dans Revue Projet 2015/4 (N° 347), pages 25 à 33
[5] Biologiste et éthologue-zoologiste autrichien, mort à Vienne en 1989 à 86 ans, et Prix Nobel de Physiologie /Médecine en 1973.
[6] Paris, Flammarion 1984
[7] L.-M. Morfaux, Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines (1980), Armand Colin, p.174.
[8] Jean H. Duffy, Signs and Designs : Art and Architecture in the Work of Michel Butor, Liverpool University Press, 2003,
Partie 2
« Depuis l'Âge classique l'homme a voulu se définir contre l'animal, il a recherché sa différence spécifique dans la non-animalité. S'arrogeant les facultés nobles - la conscience, la pensée, le goût esthétique, le sentiment moral - il en a privé l'animal. Il pouvait ainsi disposer à sa guise de cet être dépourvu de dignité. » 1
1. Depuis le début des années 1970, des mouvements de protection des animaux se sont organisés autour de « Mouvements » ou « Fronts » de Libération Animale. Le groupe français L-214 fait très régulièrement parler de lui grâce à ses vidéos chocs dénonçant les conditions d’élevage et/ou d’abattage des animaux. Mais que signifie L-214 ?
a. Le nom d’un OGM
b. Le nombre d’espèces animales à libérer
c. Un article de loi
Réponse c : Ce nom un peu mystérieux fait référence à l'article L214 du code rural : en 1976, les animaux y sont pour la première fois désignés en tant qu'êtres sensibles. Art L214-1 : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. ». Le nom exact de l’association est : L-214, Ethique & Animaux.
2. De qui est cette citation « Je me sers des animaux pour instruire les hommes. » ?
a. Esope
b. Jean de La Fontaine
c. Lewis Carroll
Réponse b : Le fables et les contes sont porteurs de morale mais aussi de satire. Les animaux deviennent les allégories des défauts des hommes.
3. Par quel mot peut-on définir Méduse, Centaure, le Minotaure ou Pégase :
a. Chimère
b. Oxymore
c. Bestiaire
Réponse a : Les Chimères sont des « êtres hybrides dont les éléments constitutifs sont empruntés à des êtres différents. Il faut que la combinaison donne le sentiment de vivre de manière autonome ; hétérogénéité des éléments mais cohérence de leurs liaisons. »2
4. Qui a été le premier à établir une classification des espèces et à parler d’échelle de la nature ?
a. Aristote
b. Linné
c. Buffon
Réponse a : « Auteur de la description de plus de 400 espèces animales, Aristote est le premier à établir une classification des espèces. Il pense que les formes vivantes s’arrangent et se juxtaposent selon une échelle qui s’élève jusqu’à l’homme : c’est l’échelle de la nature (scala naturae) ….
Le suédois Carl von Linné publie en 1735 sa grande classification consacrée aux animaux, Systema naturae. Plus tard, dans l’édition de 1758, il attribuera à l’homme le nom savant d’Homo Sapiens…
Ouvrage immense rédigé avec l’aide d’éminents collaborateurs, l’Histoire naturelle de Buffon compte une quarantaine de volumes dont le premier est paru en 1749. »3
5. L’animal peut aussi être une incarnation du sacré. Dans la liste suivante quel animal ne correspond pas à une divinité égyptienne ?
a. Vache
b. Bélier
c. Babouin
d. Chat
e. Tigre
f. Crocodile
Réponse e : Il n’y a pas de tigre incarnant le sacré dans la mythologie égyptienne. Une vache était consacrée à Hathor (déesse de l’amour) à Dendera, des béliers à Amon (roi des dieux), à Thèbes, à Mendès, où il personnifiait la fusion entre Ré et Osiris. Les chats sacrés de Bastet (déesse du foyer) à Bubastis, les ibis et les babouins de Thot (dieu lunaire) à Hermopolis, les crocodiles de Sobek dieu de la fertilité) à Crocodilopolis et Kom Oombo sont parmi les animaux sacrés les plus connus.
Sacré : Qui appartient à un ordre de choses séparé, réservé, inviolable ; qui fait l’objet d’un culte de la part de croyants ; au sens moral, idée d’une valeur absolue, incomparable.4 Le sacré inspire crainte et respect et s’oppose au profane.
6. L’animal peut aussi être moyen d’intercéder avec le(s) Dieu(x). Où trouve-t-on les premières traces de sacrifices d’animaux :
a. Dans La Bible
b. Dans les vestiges des temples Mayas
c. Sur des poteries en Mésopotamie
Réponse b : Site maya du temple de Ceibal au Guatemala (National Geographic du 20/3/2018).
Sacrifice -> Bien, être humain ou animal sensible (qui a de la valeur) offert ou détruit (réellement ou symboliquement) en l’honneur d’un être supérieur pour obtenir protection, pardon ou grâce. « Sacrifier » permet de faire passer dans le monde du sacré un ‘objet’ profane. L’holocauste, c’est un sacrifice où l’offrande est complètement détruite.
7. A quoi servent les bestiaires au Moyen-Âge ?
a. C’est une manière de faire connaitre les animaux exotiques.
b. Ils avaient pour objectif d’enseigner une morale chrétienne.
c. Il s’agit de créer un univers imaginaire.
Réponse b : Le bestiaire, appelé aussi "livre des natures des animaux", vise avant tout à enseigner une morale chrétienne simple. Reprenant la tradition du Physiologus5, les bestiaires prêtent aux animaux des personnalités et des sentiments comparables à ceux des hommes, afin qu’ils servent d’exemples pour illustrer les sermons. Les bestiaires sont construits sur l’idée qu’il existe, comme le raconte la Genèse, un rapport hiérarchique entre toutes les créatures de Dieu, et que l’Homme en occupe le sommet : dans sa célèbre Consolation de Philosophie, l’un des textes les plus lus au Moyen Âge, Boèce compare ainsi les hommes qui se sont éloignés du Bien aux animaux. 6
8. La salamandre est l’emblème de François 1er et donc, de la royauté. Pourquoi ?
a. La salamandre est capable d’avaler et d’éteindre le feu, symbole du pouvoir sur les hommes et le monde. Elle est surtout symbole de la foi et de l’amour chrétien, du combat contre l’impiété.
b. La salamandre, selon une tradition continue commençant avec les observations de la nature d'Aristote est capable de vivre dans le feu, symbole de protection de l’Etat.
c. La salamandre lorsqu’elle est blessée ou qu’elle veut se défendre sécrète une matière visqueuse, fort repoussante pour l’odorat et assassine pour les insectes. Pour les Anciens, cette substance s’est transformée en poison, symbole de la force
Réponse a : « Nutrisco et extinguo ». La salamandre est représentée crachant des gouttes d'eau pour éteindre le mauvais feu ou avalant les flammes pour se nourrir du bon feu. Le feu est alors le symbole du pouvoir et par extension du pouvoir sur les hommes et le monde.7
Au Moyen-Âge, la salamandre investit le bestiaire des animaux magiques et légendaires. En plus de pouvoir vivre aussi bien sur terre que dans l'eau, on lui donnait également la faculté de résister aux flammes. La salamandre maîtrisait donc tous les éléments et prenait un caractère mythique. L’explication n’est cependant pas surnaturelle : la salamandre hiberne souvent dans des souches d’arbres. Lorsque ceux-ci étaient débités pour servir de bois de chauffage ou de cuisine, la salamandre réveillée par la chaleur jaillissait du feu. Protégée quelques instants par la couche humide de sa peau, elle ne s’enflammait pas.
9. Saurez-vous rendre à chaque auteur sa citation ?
a. Le romancier est de tous les hommes celui qui ressemble le plus à Dieu : il est le singe de Dieu. | 1. Rousseau |
b. Ce qui élève l'homme par rapport à l'animal, c'est la conscience qu'il a d'être un animal... Du fait qu'il sait qu'il est un animal, il cesse de l'être. |
2. F Mauriac |
c. L’homme est un animal dénaturé. | 3. Rostand |
d. L’homme est un animal idéal. | 4. Hegel |
e. L’homme, ce singe dénaturé. | 5. Shakespeare |
Réponse : a-2, b-4, c-1, d-5, e-3
10. Dans son roman paru en 1945 « La ferme des animaux », quel animal représente George Orwell ?
a. Le corbeau Moses (Moïse)
b. Le cheval Boxer
c. L’âne Benjamin
d. Le cochon Old Major (Sage l’Ancien)
Réponse c : L’âne Benjamin représente Orwell. Il est pessimiste et sceptique dès le début sur les bienfaits de la Révolution.
Le corbeau Moses (Moïse) représente le clergé.
Le cheval Boxer (Malabar), le travailleur stakhanoviste.
Le cochon Old Major (Sage l’Ancien) représenterait plutôt Marx.
11. Poèmes, romans de chevalerie, théâtre et romans ont accordé un rôle majeur aux animaux. Saurez-vous relier chaque animal à l’auteur qui l’a mis en lumière ?
a. Le corbeau | 1. Chrétien de Troyes |
b. Le rhinocéros | 2. Poe |
c. Le chien | 3. Kafka |
d. Le lion | 4. Ionesco |
e. Le cloporte | 5. Jack London |
Réponse : a-2 ; b-4 ; c-5 ; d-1 ; e-3
1 Florence BURGAT, Animal, mon prochain, Odile Jacob 1997
2 Philippe Descola, Conférence sur le dualisme Humain-Animal, à la Cité des sciences et de l'industrie en mai 2012, à l'occasion du cycle « Bêtes et nous »
3 Pascal Picq, Les origines de l’homme, pages 18-25, Points
4 André Lalande, Vocabulaire technique et critique de la philosophie
5 Bestiaire chrétien du IIème ou IVème siècle après JC qui décrit des animaux réels et imaginaires, des oiseaux, des plantes et des pierres.
6 Exposition de la BNF sur les bestiaires du Moyen-Âge.
7 Exposition de la BNF sur François 1er