Student Life c'est une équipe qui accompagne les étudiants vers une expérience de vie réussie.
Cent vingt et un étudiants servis lors de la distribution alimentaire du 26 mai dernier. Racontez-nous la genèse d'une telle action.
C'était la sixième distribution depuis le 27 avril, avec 829 colis / paniers repas servis à ce jour. L'idée vient de la conjonction de plusieurs volontés : celle d'Excelia d'accompagner tous les étudiants en cette période de confinement et celle de l'association Remplir les ventres pas les poubelles, connue pour ses distributions de « freegan boxes » à faible coût, dont la Présidente Cathy Hardern est par ailleurs prof d'anglais et de communication orale chez Excelia. Nous étions en plein phoning auprès de 150 étudiants étrangers confinés à La Rochelle pour identifier les situations difficiles, ce qui nous a amenés à déclencher immédiatement la collaboration avec RVPP. Tout est allé très vite, RVPP nous a ouvert les portes de deux supermarchés auprès desquels nos étudiants du BDA ont collecté des invendus. Franck Comot, restaurateur rochelais, a complété l'offre alimentaire grâce à son réseau. Nous avons pris l'initiative d'associer le CROUS ainsi que LRU et l'EIGSI mais aussi l'ARPHEJ (logement étudiant) et l'AFEV (association de la fondation étudiante pour la ville).
Qui sont les bénéficiaires de ces distributions alimentaires ?
Tous les étudiants de la ville. La communication est faite via les canaux des écoles et universités. Les étudiants, majoritairement internationaux, sont servis sans distinction d'appartenance. D'une initiative partie d'Excelia, et pilotée par Excelia, avec l'aide des partenaires qui nous ont rejoints, c'est toute la communauté étudiante confinée à La Rochelle qui a pu être aidée.
Paniers-repas ou colis alimentaires ?
Les deux selon les stocks ! Nous proposons des plats tout prêts cuisinés par Metiss & Bio, de l'épicerie sèche, des fruits, des légumes, du pain, parfois des salades en sachet. Nous avons eu un don conséquent de Léa Nature à base de céréales et fruits secs qui nous a permis de servir les étudiants deux semaines de suite.
Et ça continue ?
Oui, pendant treize semaines sous une forme qui rend très heureux les acteurs de l'enseignement supérieur rochelais, le résultat d'un travail de décloisonnement mené depuis deux ans, car notre initiative a eu un certain retentissement : la Région reprend l'expérience initiée et va la diffuser sur tout le territoire de la Nouvelle-Aquitaine avec le concours de la Banque alimentaire.
Vous êtes donc un chef d'orchestre dans cette aventure, et un peu la maman des étudiants ?
Nous nous attachons à offrir un service attentif et humain, il y a forcément un petit côté familial dans l'accompagnement. Ma collègue Caroline Coursan et moi trouvons mignon que les étudiants nous appellent parfois « Madame Caroline » et « Madame Emilie »... mais Maman, non !