Retour sur la 2ème édition
du Business Game
inter-lycées 

Ils étaient 80 lycéens à avoir renoncé à la grasse mat’ ou à leur activité du samedi pour venir participer à cette deuxième édition du Business Game d’Excelia, une découverte ludique du management en une journée. La possibilité de gagner un voyage en Europe pour l’équipe victorieuse constituait une forte motivation. Or ce samedi-là, même les perdants ont eu le sentiment d’avoir gagné leur temps.

Ils sont venus de toute la région dans un rayon de 2 heures de La Rochelle, accompagnés par des profs bénévoles. Cinq équipes en 2019, quatorze équipes en 2020. Certains élèves s’étant désistés au dernier moment, ce sont finalement douze équipes qui se sont prêtées au jeu avec passion. Soit douze entreprises de tatouage éphémère qui ont dû se disputer les marchés national et international et prendre des décisions capitales, au nombre de quatre.

L’objectif du Business Game ? Donner des notions de ce qu’est une école de commerce à travers du concret pour avoir une vue d’ensemble des matières enseignées. Christine Lorteau, Excelia, responsable orientation et relations lycées & prépas
 

 

Objectif plus qu’atteint,
à en écouter deux des profs de lycée présents :

L’avantage du Business Game est qu’il balaye tous les services d’une entreprise. Cela permet aux jeunes d’affiner leurs choix d’orientation, également à court-terme pour choisir une spécialité en Terminale, ou même éventuellement se dire « Ce n’est pas pour moi ». Dans tous les cas ils remobilisent des notions vues en cours et arrivent plus facilement à se mettre au travail quand ils sont ainsi mis en situation. Une immersion qui permet de voir ce qu’est une école de commerce mais aussi de rencontrer des étudiants, les ambassadeurs et ambassadrices de première année. 

Sandrine Vantalon, lycée Merleau-Ponty à Rochefort, professeure d’économie, de droit, de management, de gestion et finance en Terminale.

Sandrine Vantalon est également coordinatrice du module Diversité dans le cadre du dispositif Ascenseur social pour la filière STMG (lycée Doriole, Fénelon, Merleau-Ponty, La Venise verte à Niort), un mercredi par mois au sein d’Excelia : des élèves volontaires s’engagent à suivre ce module de deux ans en partie financé par Excelia. Ils bénéficient de cours d’économie, de gestion, de sophrologie, de développement personnel sur site, l’objectif étant d’intégrer le Master Grande École après une classe préparatoire à Niort. À savoir : en suivant le module Diversité, les élèves bénéficient d’une exonération de concours et leur première année est financée à 25 % par Excelia.

Travailler en mode projet, chez nous, c’est régulier. Oui la filière STMG peut mener à la réussite, à de hautes responsabilités et à une carrière internationale ! Cette journée de prises de décisions concentre tout, montre la vision globale que doit avoir un entrepreneur. C’est formidable d’avoir à notre disposition de telles ressources humaines et matérielles, une grande pièce, des ordinateurs, un « maître de cérémonie » qui rythme et cadre les activités…Ce qui a donné envie à mes élèves de participer ? Le jeu et l’enjeu, le fait d’être en groupe, le regard des autres, l’envie d’être à la hauteur.
Je suis heureuse de les voir aussi engagés. Ils prennent des notes (ce qu’ils ne font pas toujours en cours…), ils réussissent à s’organiser en groupe, à s’écouter, à communiquer, à travailler en équipe !

Bénédicte Ronge, prof de SES au lycée expérimental d’Oléron, personnellement intéressée, interpellée par une affiche pour le Business Game glissée dans son casier.

100 % de satisfaction aussi du côté des lycéens et des étudiants :

Lors de la première édition du Business Game l’année dernière, alors qu’elle ne connaissait pas du tout l’école, Claire, 1ère année en BBA International chez Excelia, Business Game Inter lycéesex-Terminale ES à Saint-Ursule à Luçon, avait sympathisé avec les ambassadrices. Puis, après une immersion 48h chrono, elle s’est rendu compte que c’était vraiment ce qu’elle voulait faire. Aujourd’hui elle est une ambassadrice enthousiaste qui a « coaché » Clara.

Celle-ci, en Terminale ES à Saint-Paul, à Angoulême, mesure déjà tous les bénéfices d’une telle journée : Ça aide à affiner son projet, ça montre aussi qu’on est intéressé par la vie en-dehors du lycée. Le Business Game est stressant mais prenant, on a envie d’y arriver, d’être les meilleurs. Mais c’est une compétition bienveillante. Personne n’est mis de côté. Tu t’attends à un concours avec des gens qui s’entretuent, et tu te retrouves dans un jeu, pendant lequel on se prête les règles et les stylos pour faire une affiche !

Clara reconnaît avoir appris beaucoup : J’ai découvert que je pouvais faire confiance et travailler en équipe, chacun a sa spécificité et a trouvé son rôle. Et tout le monde partage une vision d’ensemble. 

Claire, qui a vécu l’expérience l’année dernière, confirme : Vous êtes tous différents, vous vous êtes bien complétés, vous avez su vous écouter et rebondir. 

En attendant la remise des prix, Clara est philosophe : Ce n’est pas grave de perdre le voyage, j’aurai quoi qu’il arrive gagné une expérience. J’y vois plus clair grâce à cette journée pendant laquelle on a dû gérer tous les aspects de l’entreprise.

Tom, Willy et Andy sont en Terminale ES au lycée Dautet à La Rochelle, eux aussi attendent la remise des prix avec un brin de nervosité, mais ils sont ravis.

Au départ, la motivation numéro 1 était le voyage à gagner, mais nous avons passé une super journée. Même sans voyage, l’expérience a été amusante, enrichissante et amusante. On a appris plein de trucs qu’on ne connaissait pas, à commencer par travailler en équipe. Au bout de la 3e décision, chacun a affirmé son domaine de compétences, naturellement, par affinités. Ça nous a permis les uns et les autres de prendre conscience de ce qui nous intéresse le plus. Merci pour l’initiative Excelia, c’était cool, très bien organisé. Et les ambassadrices au top ! Mention spéciale à Claire et Clém’ ! 

Busines Game inter Lycée ExceliaAvant de repartir à Oléron, l’équipe du lycée expérimental livre ses impressions : eux aussi sont « carrément contents », même si cela leur confirme qu’ils ne se destinent pas à cette voie.

C’est le challenge, la curiosité, découvrir comment on gère une entreprise qui nous a donné envie de participer. Ça a été une très bonne expérience, « carrée », enrichissante, amusante, et marquée par l’esprit d’équipe et la cohésion de notre groupe. 

Tout à leur joie, les gagnants, l’équipe du module Diversité, mix entre le lycée Merleau-Ponty de Rochefort et le lycée Dautet, sont nombreux. Ils estiment que ça les a avantagés, même s’ils ne se connaissaient pas au départ. Les chefs d’équipe s’étaient préparés. William témoigne : J’ai taffé de ouf pour recruter les meilleurs éléments. 

Cependant, d’autres ont intégré l’équipe au dernier moment, parfois sur un malentendu, croyant participer à un escape game… Mais visiblement, la mayonnaise a vite pris malgré des profils très différents : S, ES, STMG.

On s’est bien entendus, on s’est écoutés, on était motivés, on voulait vraiment gagner. Si on perdait, on devait se teindre les cheveux en bleu ! Chacun avait sa spécialité, l’un pour booster l’équipe, l’autre qui incitait à la prise de risques, l’une plus graphiste… 

Lou, qui pouvait avoir une mauvaise image d’un « monde cruel de l’entreprise » à travers l’expérience d’un proche, a changé d’avis : Je me suis vraiment amusée et j’ai réalisé qu’une entreprise ce n’est pas que du stress ou du management pur et dur, mais qu’il y a une importante dimension sociale.

Bilan de la journée résumée en trois mots :

Une jeune fille propose « efficacité », mais se ravise, plus précise : « efficience ».

On entend « stress », « compét’ », « esprit d’équipe », « heureux », « confiance » … Pour finir par se mettre d’accord sur :  De belles rencontres. Pluralité & complémentarité. Succès !  On est devenus comme des potes. Faut faire une soirée…

 

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