PARTENARIAT PÉDAGOGIQUE Depuis plus d’une dizaine d’années, les organisateurs du Festival international du film d’aventure de La Rochelle collaborent avec des étudiants de la filière événementielle d’Excelia
Le Festival international du film d’aventure de La Rochelle a pris l’habitude de faire appel aux étudiants de la filière évènementielle. L’occasion pour eux de s’immerger dans l’organisation d’un tel événement.
« Sud Ouest » Pourquoi avoir fait le choix de collaborer avec des étudiants pour l’organisation du festival ?
Stéphane Frémond J’ai l’habitude de qualifier ce partenariat de pédagogique. Dans le cadre du Festival international du film d’aventure, on a besoin d’un staff plus important
sans lequel l’événement ne peut tourner. On avait le choix de faire appel à des bénévoles, ce qui n’est pas évident car l’événement s’organise sur cinq jours avec des amplitudes horaires importantes. On s’est dit qu’il fallait procéder par le bon sens. Nous avons une expérience immersive à mettre à disposition des étudiants de la filière évènementielle. De l’autre côté, les étudiants interviennent avec leur motivation, leur pep’s. Ils goûtent au métier de l’événementiel, ils prennent la température de la cadence d’un tel évènement. Ils sont en première ligne et l’image du festival bénéficie de leur jeunesse : cela renvoie une image très dynamique.
Comment s’organise la collaboration entre l’équipe du Festival du film d’aventure et les étudiants d’Excelia ?
En amont, avant le début du festival, on intervient au sein de l’école pour présenter l’évènement et expliquer les contours du festival. On détaille les différentes missions sur lesquelles les étudiants seront amenés à intervenir : billetterie, restauration, accueil partenaire… Lors de cette expérience, les étudiants ont
la possibilité de découvrir l’ensemble de la palette qu’offre un évènement comme celui-ci. Ils ne sont jamais seuls, ils interviennent toujours sous la houlette d’un ou de plusieurs professionnels. Lors de cette présentation, l’idée est également de les rassurer sur le fait qu’ils ne sont pas pour nous de la main d’œuvre. Ils vont apporter quelque chose mais, en retour, ils vont bénéficier d’un partage d’expérience. Ce qui est d’ailleurs l’une des vocations du festival.
Recueilli par Ange Claudia Lipemh
Sud Ouest parution le Samedi 6 avril 2019
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