INTERVIEW CROISÉE Marie-Virginie Connac, directrice du Bachelor Management du tourisme et de l’hôtellerie, et Luc Béal, directeur de l’Institut du management du tourisme, font un point sur leurs formation
Excelia Tourism School couvre différents pans de l’activité touristique, un secteur qui se porte bien et qui se développe. Marie-Virginie Connac, directrice du Bachelor Management du tourisme et de l’hôtellerie, et Luc Béal, directeur de l’Institut du management du tourisme, reviennent sur ce que propose Excelia.
« Sud Ouest » Qu’est-ce qu’une école de tourisme aujourd’hui ?
Marie-Virginie Connac C’est une école qui forme à des métiers divers et variés. Notre école couvre l’ensemble des différents pans de l’activité touristique : transports, voyage, secteur institutionnel, hôtellerie-restauration, industrie des loisirs, évènementiel. Il y a beaucoup de transversalité dans ces métiers. C’est un secteur porteur. Malgré les différentes crises économiques, politiques, environnementales, il continue à se développer. Aujourd’hui, les entreprises demandent des jeunes qui soient multicompétents. La polyvalence est indispensable dans ces métiers car le secteur du tourisme, c’est 70 % de PME. L’industrie touristique se développe énormément. L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) parle de 1,8 milliard de touristes en 2030. Ce développement n’est pas sans poser de problème, on parle aujourd’hui de surtourisme. On a souhaité orienter l’école autour de trois défis importants : le défi environnemental et sociétal, le tourisme devra réduire son impact environnemental ; le défi des nouvelles technologies ; le défi de l’expérientiel client, c’est-à-dire comment faire du
voyage, du séjour de l’utilisateur une expérience mémorable.
Quelle est la mission de l’Institut du management du tourisme ?
Luc Béal Notre mission est de construire des ponts avec l’industrie du tourisme : entreprises et institutionnels du tourisme. Il s’agit de ponts au sens de recherches appliquées. L’idée, c’est de définir un périmètre de recherches qui est de première importance pour l’entreprise ou l’institution et sur lesquelles l’Institut se propose de travailler. La production de cette recherche a plusieurs formes. D’une part, la production académique au sens de publications dans les revues scientifiques spécialisées mais également par des points de contact très réguliers avec les entreprises et les institutions. On a ainsi des tribunes avec des académiques et des professionnels qui voient le sujet probablement sous un autre angle et on arrive à coproduire des solutions sur les problèmes que se posent les institutions. L’enjeu de ces chaires de recherches, c’est que, par le contact privilégié qu’on va avoir avec les terrains de recherches, on a accès à de la donnée, on va aussi en coproduire. Ce qui va nous permettre de produire des analyses sous la forme d’articles académiques mais également de produire un matériau de
première qualité qui sera délivré dans les enseignements, par exemple en master, sur des problématiques comme la performance d’un hôtel ou d’une destination touristique.
Comment l’école de tourisme d’Excelia se démarque-t-elle de la concurrence ?
Marie-Virginie Connac Tout d’abord par les expériences de stages. Elles sont importantes et variées. Sur les trois années du Bachelor, on a 45 semaines d’expérience en entreprise ou en association. Les stages peuvent être faits en France ou à l’international. Le deuxième atout, c’est l’offre de parcours qui existe en français et en anglais. Selon le niveau linguistique de l’étudiant, il peut faire un French Track ou un English Track, donc suivre les trois années en anglais ou en français. Un autre atout, c’est la mission Humacité qui permet aux jeunes d’avoir une mission humaine citoyenne dans une association ou ONG en France ou à l’étranger. Une autre force de l’école, c’est l’expatriation académique. On a plus de 55 partenaires universitaires dans 29 pays. Ce qui permet à nos étudiants de découvrir une pédagogie différente.
Recueilli par Ange Claudia Lipemh
Sud Ouest parution le Samedi 6 Avril 2019