Vincent et Valentin Richeux
Exceliens de père en fils ! 

« Grâce à des événements organisés par Excelia Alumni, j'ai pu rencontrer des pros et bénéficier de leurs conseils »
BBA International ​​​​​​​(Bac+4)

L'un est diplômé du PGE promotion 1996 et a fait sa dernière année à la Business School de Plymouth en Angleterre, l'autre commence sa 1re année en BBA International et rêve d'aller à Melbourne. Les deux sont fans de mer et ont en commun une soif de rencontres et de créativité, ainsi qu'une confiance réciproque.

 

Vincent Richeux ExceliaMM. Richeux, pouvez-vous faire une petite photo de votre actualité et de votre parcours pour les lecteurs d'Excelia ?

Valentin : J'étais auparavant en classe prépa intégrée à l'Eigsi, mais en fait cela ne coïncidait pas avec mon projet professionnel. Même si c'est encore un peu flou, je souhaite faire un métier avec un impact environnemental et social, tout lié à l'Océan, dans le surf ou dans le naval, avec un côté créatif que je ne trouvais pas en filière Physique-Chimie. Je suis à l'aise à l'oral, j'aime le graphisme et aussi la géo-politique. Etudiant en 1re année de BBA International, c'est justement ce côté international qui m'a plu. Je voudrais aller à Melbourne en expatriation académique pour la 3ème année, mais j'ai déjà une mission Humacité© cette année, objectif Amérique du Sud.

Vincent : Chez Excelia, à mon époque Sup de Co La Rochelle, l'option que j'avais choisie était Communication et Marketing. J'ai ensuite travaillé 5 ans dans l'industrie viticole à Bordeaux pour un gros négociant en prenant en charge toutes les facettes de la communication, puis j'ai travaillé en agence avec un fort aspect créatif, or c'est ce qui me plaisait le plus. J'ai alors décidé de me consacrer à la peinture pendant une année d'essai. Vingt ans et deux enfants plus tard, je vis de mon métier d'artiste, j'habite à Montalivet à 200 m de la mer et je profite du temps présent.

 

Excelia ça représente quoi pour vous ? 

Valentin Richeux Excelia Valentin : L'anglais ! Je suis en english track, avec des cours en anglais toute la journée de 8 h à 18 h : j'ai pris le double de mon niveau. Ce qui me plaît particulièrement, c'est la diversité et le côté multiculturel, il n'y a pas d'uniformité : dans ma classe il y a un militaire, un Libanais, une Chinoise...

Vincent : Le bon choix il y a 29 ans, lequel continue de nourrir mon parcours d'homme aujourd'hui. Tout ce que j'y ai appris me sert encore tous les jours. Et maintenant que je suis du côté « parents », je suis impressionné par l'organisation, tellement carrée, cadrée, c'est très rassurant.

 

Pensez-vous vous inspirer réciproquement ? 

Valentin : Oui, les parents sont une source d'inspiration et d'observation. Le travail de mon père, ce n'est jamais la même chose, il y a l'aspect entrepreneurial avec les expos à gérer, le budget, les coups de mou, ça bouge... J'étais un peu inquiet des conséquences de mon changement d'orientation, je suis heureux d'avoir le soutien de mes parents par rapport à ma décision et à la dimension financière que cela implique.

Vincent : Le Master de Parent, ça n'existe pas. Mais je crois qu'il faut toujours maintenir le lien, malgré les divergences d'opinion, de caractère... Je vois que Valentin ressent assez de confiance et de dialogue dans notre famille pour exprimer sa volonté de changement. Il l'a assumée, par exemple en travaillant entre l'EIGSI et Excelia, à mon sens un gage de maturité. Et on discute, il m'apprend beaucoup, il s'intéresse à tellement de trucs que j'ai du mal à suivre.

 

Double Richeux, double réseau ? 

Valentin : Grâce à des événements organisés par Excelia Alumni, j'ai pu rencontrer des pros et bénéficier de leurs conseils, travailler le réseau via LinkedIn... Cela me servira pour mes recherches de poste à l'international. Je crée aussi des liens avec des relations de mon père, Alumni est très intergénérationnel, c'est tout l'intérêt.

Vincent : Pas une semaine ne se passe sans que j'aie un nouveau contact lié à mes deux ans et demi dans cette école. J'ai aujourd'hui plus d'amis que jamais par le biais du réseau de diplômés, je maintiens de jolis liens, super riches et désintéressés.

 

À part une interview pour Excelia, qu'est-ce que vous faites ensemble ?

Valentin : L'interview, on n'a jamais fait ça, là encore, j'apprends ! On fait du surf avec mon petit frère Matis, mais mon père prend toutes les vagues !

Vincent : (Certes, mais mal !) J'ai accompagné Valentin en championnat du monde de wave-ski, il m'a permis de vivre ça !

 

Le mot de la fin ? 

Vincent : Inspirez-vous de ceux qui ont du vécu pour écrire votre chemin, même si cela vous fait dévier, il n'y a pas de linéarité. Enfin, je tiens à dire à quel point je suis fier que mon fils, fou de La Rochelle, soit si épanoui. « Tu seras un homme, mon fils », c'est un poème de Kipling, je vais te l'envoyer Valentin !

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