Venir en aide à l’autre

 

HUMACITÉ Cette mission propose aux étudiants de participer à un projet humanitaire, social ou citoyen 

Un projet humanitaire, social ou citoyen au service d’une population en grande difficulté. C’est l’expérience proposée par la mission Humacité, qui offre la possibilité à des étudiants de sortir de leur cadre pour partir à la découverte des autres. Zoé Bazin, 18 ans, étudiante en première année BBA (Bachelor of Business Administration), vient d’effectuer une mission de deux mois, en janvier et février, au sein de l’association Taabar. Cette structure, située à Jaipur en Inde, s’occupe des enfants anciennement esclaves dans des usines. L’association dispose de maisons d’accueil dans lesquelles sont accueillis les enfants pendant deux à trois mois, le temps d’effectuer des recherches pour retrouver leur famille.

Zoé Bazin a beaucoup appris de cette expérience. « Ma mission consistait à proposer des cours d’anglais et de maths à ces enfants qui n’avaient jamais été à l’école. Humainement, j’ai beaucoup appris à leur contact : la patience, l’humilité et l’espoir. J’ai également appris à m’adapter à une autre culture, à des personnes qui n’ont pas la même façon de travailler que nous en France. Je suis ravie car j’avais choisi l’école de La Rochelle pour ce programme qui était obligatoire, ce qui n’est pas courant dans les écoles de commerce. » 

Collecte de fonds

Laure-Anne Cazalières, 22 ans, étudiante en MGE2, a réalisé avec une camarade une mission de juin à août 2018 en Inde du Sud, au sein de l’association Nandri Trust, dans le village de Mamallapuram. « Il s’agit d’une association 100 % féminine qui propose à des femmes très pauvres ou abusées par leur mari, de suivre une formation de couture pendant neuf mois. À l’issue de la formation, elles obtiennent une certification leur permettant de travailler où elles le souhaitent et notamment au sein de la boutique de l’association. Celle-ci dispose en plus d’un espace vente, d’un atelier de couture. »

« Notre mission a consisté à faire de la communication pour promouvoir le travail de ces femmes. Nous avons créé un site Internet et des affiches pour expliquer la démarche de l’association. Nous avons également réalisé une collecte de fonds pour réaménager la boutique et la rendre plus attractive. Cela été une expérience très enrichissante qui m’a permis de découvrir une culture que je ne connaissais pas. J’ai été au contact de ces femmes au passé difficile, mais à aucun moment elles ne laissaient transparaître toutes les souffrances qu’elles ont vécues. » Ange Claudia Lipemh

sud ouestSud Ouest parution le Samedi 30 Mars 2019

 

 

 

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