Quelles synergies et quels scénarii à venir ?
L’avènement de l’internet des objets, du cloud et du big data est en train de changer foncièrement les pratiques quotidiennes de l’enseignement.
Sans tomber dans l’évangélisme, certains parlent même de disruption dans les méthodes d’enseignement et de pédagogie.
Une autre question tout aussi importante est à alors poser :
Quelles seraient les conséquences de ce triumvirat disruptif sur les modalités d’évaluation ? Comment peut-il faire évoluer les modalités de suivi de nos étudiants ?
Le premier changement que la data apporterait au suivi et à l’évaluation des étudiants est celui de délaisser une logique séquentielle des modalités d’évaluation au profit d’une logique dynamique et comportementale. En effet, les quiz et les exercices en ligne (sur MyLMS) et les accès aux bases de données, à Scholarvox, à Crossknowledge et à bien d’autres constituent des sources de données qui permettent d’évaluer d’une manière proactive les efforts et les travaux des étudiants.
Exit la logique du partiel en fin de semestre ou du contrôle continu, l’évaluation se fait au quotidien.
À cela se rajoute le deuxième apport de la data à cette logique d’évaluation qui est celle de quitter la seule logique des exercices et des projets à faire comme modalités d’évaluation vers un ensemble de paramètres d’évaluation plus large.
Par exemple, on peut faire en sorte que les relevés de présence, la quantité de livres empruntés, l’usage des supports de cours sur MyLMS et les exercices en ligne autant que l’accès à Crossknowldege ou le respect des délais de remise des travaux, de connexion au Career Center pour la recherche effective de stage, le suivi EDP ou du projet PPP [et bien d’autres] constituent autant de sources d’information qui témoignent du sérieux de l’étudiant, de l’effort effectif qu’il fournit et de la qualité de l’apprentissage qu’il suit au sein de notre école.
Sur l’ensemble du parcours étudiant et de son cursus de formation,
Cette logique de la data et de suivi de son évolution donnerait un rendu intéressant sur la maturation intellectuelle et de développement personnel de l’étudiant.
Elle constituerait également un bon guide pour identifier les points d’inflexion du parcours de l’étudiant et d’apporter un accompagnement plus personnalisé et plus ciblé sur les points d’amélioration de ses qualités personnelles et professionnelles, ceci, dans le but ultime de lui donner toutes les chances de réussir son employabilité.
Toutes ces projections ne sont pas le fruit d’une projection dans le monde de Narnia, elles sont déjà effectives. D’ailleurs, certaines entreprises se positionnent sur ce créneau avec une finalité plus large, celle de pouvoir proposer aux écoles les bons candidats, non pas sur la base de leurs CV, mais sur la base de leurs données de parcours d’étude.